Enveloppe poétique est une série de dix-huit photos de femmes et d'hommes où le corps est mis à nu, non pas pour dévoiler la chair, mais pour mettre en lumière les différentes nuances des émotions par le prisme de la couleur.
Série en cours…
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LE CORPS D’AVANT L’ANTICORPS
“Sadi Yildiz photographie les corps d’avant l’anticorps auquel travaillent les acteurs du Transhumanisme. Faut-il parler d’un corps humaniste ? Pourquoi pas.
Le transhumanisme est l’horizon de la civilisation à venir. Dans quelques centaines d’années, cette nouvelle ère aura remplacé la civilisation judéo-chrétienne qui aura disparu, épuisée par deux millénaires d’existence. Elle aura créé un corps augmenté grâce à la science. Ce sera un mélange de mécanique et de vivant, de machines et de vie, d’organes humains et de machines numériques pilotées par des ordinateurs quantiques. Les organes seront changeables, les cerveaux programmables, les pensées conduites et dirigées, les sexualités virtuelles, les copulations technicisées, la mort réservée au plus grand nombre réduit à l’état de réservoir d’organes pour les élus et la vie éternelle destinée à la ploutocratie planétaire enrichie avec les GAFAM…
Dans ce climat crépusculaire, Sadi Yildiz photographie des corps qui dansent dans des lumières artificielles colorées. Son travail propose un genre de chant du cygne esthétique en forme d’hommage à la plastique sublime de son modèle qui, tel un archétype comme il y en eut chez les grecs, montre ce que fut le corps humaniste qu’on appelait alors le corps humain.
La succession de ses photos ressemble à la succession des formes qui s’essaient à la vie. Ainsi des mouvements qui permettent de passer de la chrysalide au papillon. De ces corps qui sont on dira un jour qu’ils ont été, pas seulement parce que la singularité du modèle qui l’aura porté aura vécu son temps mais parce que le principe humain qui l’animait comme un souffle aura péri. C’est ce souffle qui est saisi dans les œuvres.
Que la contemplation de ces photographies nous permette de jouir de ces formes sublimes dans des lumières artificielles qui annoncent déjà la transformation. C’est toujours ça de pris sur la vie…”
Michel Onfray